Iran-Israël : les civils à nouveau touchés par les frappes|TF1 INFO


Titre : Iran-Israël : les civils à nouveau touchés par les frappes

La tension entre Israël et l’Iran atteint un nouvel apogée alors que la quatrième nuit consécutive d’attaques massives se déroule, malgré les appels internationaux à la désescalade. Selon le ministre de la Santé iranien, les frappes ont causé la mort d’au moins 224 personnes et blessé plus d’un millier d’autres en Iran. De son côté, Israël a déploré la perte d’au moins 24 vies et plus de 450 blessés. Le système de défense israélien, le Dôme de Fer, ne parvient pas à intercepter tous les missiles, touchant ainsi de nombreux civils des deux côtés du conflit.

Les journalistes sur le terrain, Vincent Abellaneda et Nicolas Rouget, rapportent que les frappes continuent de frapper des cibles civiles. Un habitant de Tel Aviv a déclaré avoir été choqué lorsqu’un missile est tombé à quelques mètres de chez lui, détruisant son appartement. Cette nuit-là, les résidents de plusieurs grandes villes israéliennes ont passé la nuit dans des abris, alors que la vie quotidienne était largement suspendue. Les rues, habituellement animées, sont désormais désertes, avec des écoles, des restaurants et des commerces fermés.

Les attaques iraniennes ont déjà fait 24 morts en Israël, et plusieurs dizaines de missiles ont réussi à percer le Dôme de Fer, un système réputé pour sa capacité d’interception. Toutefois, aucune technologie n’est infaillible, et les Iraniens semblent exploiter cette réalité en saturant les défenses israéliennes. En Iran, des milliers d’habitants fuient les bombardements israéliens, entraînant une saturation des routes autour de Téhéran.

Les frappes israéliennes sur des sites militaires, y compris un aéroport dans le nord du pays, ont intensifié les pertes humaines, avec un bilan tragique de 224 morts en Iran au cours de ces dernières heures. Ce conflit a des répercussions au-delà du champ de bataille, notamment sur l’économie mondiale, en particulier sur les prix des carburants.

Des experts s’inquiètent des conséquences potentielles de ce conflit sur les prix du pétrole, en particulier si l’Iran bloque le détroit d’Ormous, une voie maritime stratégique par laquelle transite 20 % de la consommation mondiale de pétrole. Actuellement, les prix à la pompe en France sont stables, avec du gazole à 1,61 € et de l’essence à 1,73 €, mais les automobilistes anticipent déjà une flambée possible des prix en raison des perturbations liées aux conflits.

Les analystes prévoient que la situation pourrait entraîner une hausse des prix du pétrole, certains parlant d’un retour à 130 dollars le baril, ce qui pourrait propulser les prix à la pompe à près de 2 €. La fermeture du détroit d’Ormous par Téhéran aurait des conséquences significatives sur l’ensemble des échanges mondiaux, affectant notamment les pays producteurs comme l’Irak, le Koweït et l’Arabie Saoudite.

Le contexte de ce conflit souligne l’interconnexion entre les tensions géopolitiques et l’économie mondiale, avec des répercussions potentielles sur le coût de la vie pour des millions de personnes. Alors que la menace d’une escalade persiste, les observateurs attendent de voir comment la situation évoluera et quelles seront les conséquences pour les civils des deux côtés du conflit.