Guerre à Gaza : plus de 50 morts dans le bombardement d’une école
La situation à Gaza continue de se détériorer alors qu’un bombardement israélien nocturne a causé la mort d’au moins 52 personnes, dont plus d’une trentaine d’individus se trouvant à l’intérieur d’une école qui servait d’abri pour des civils déplacés. L’attaque, survenue dans la nuit dernière, a été confirmée par les services de santé palestiniens.
Au milieu des débris et des gravats, nos reporters, Rami Aboujamous et Mustapha Salah, ont filmé l’école dévastée par les frappes israéliennes. De nombreux rescapés fouillent les décombres à la recherche d’effets personnels. Selon la défense civile de Gaza, contrôlée par le Hamas, cet établissement accueillait des centaines de personnes cherchant refuge.
Un témoin a décrit la scène tragique, évoquant la peur qui a régné avant l’attaque : « On est venu ici en pensant que c’était un endroit sûr et d’un seul coup on se retrouve dehors après le bombardement de cette nuit. Ils nous ont frappé sans prévenir. » Il a précisé que 17 personnes, dont des femmes et des enfants, se trouvaient dans la classe au moment de l’impact.
L’armée israélienne, qui a mené l’attaque, a publié des photos aériennes de l’établissement, affirmant qu’il abritait un centre de commandement du Hamas. Selon les autorités israéliennes, des alertes avaient été émises les jours précédents pour éviter la présence de civils. Toutefois, les témoignages des survivants suggèrent que de nombreuses personnes étaient présentes sur les lieux, cherchant à échapper à la violence croissante.
En parallèle, une autre frappe au nord de Gaza a fait 19 morts, selon les services de santé locaux. Malgré les pressions internationales pour un cessez-le-feu, Israël intensifie son offensive, qui dure depuis dix jours. Le pays exige la libération de ses derniers otages retenus par le Hamas, dont 57 seraient encore captifs, avec une vingtaine d’entre eux présumés en vie.
La communauté internationale suit de près ces événements tragiques, alors que les appels à la paix et à la protection des civils se multiplient. La situation demeure critique, et les perspectives d’une trêve restent incertaines.