Des voleurs surpris en train de démonter le toit en cuivre d’un Courtepaille
Dans la nuit du lundi au mardi, une patrouille de police a fait une découverte surprenante dans une commune de la région parisienne : trois hommes étaient en train de découper le toit en cuivre d’un restaurant Courtepaille. Ce vol audacieux a été interrompu par l’arrivée des forces de l’ordre, mais pas sans incident. Au cours de l’interpellation, l’un des suspects a poussé un policier, provoquant sa chute de près de cinq mètres, entraînant des blessures.
Le cuivre, un métal précieux sur le marché noir, peut atteindre jusqu’à 8 000 euros la tonne. Cette forte valeur attire des gangs de plus en plus organisés, souvent venus de très loin pour s’approprier des matériaux de construction. Florence de Juvini, Paul Gellie et Agath Vigier rapportent que la communauté locale est choquée par un tel acte de vandalisme. Un habitant a exprimé son incompréhension face à la possibilité de voler une toiture, soulignant que même la présence d’une alarme ne protège pas les structures extérieures.
Le vol de cuivre n’est pas un fait isolé dans cette commune. Les précédents incluent des câbles d’alimentation pour l’éclairage d’un stade, dérobés par des voleurs qui avaient utilisé une machine pour tirer les fils enterrés, représentant un coût de 300 000 euros en travaux de réparation. D’autres incidents similaires se sont produits à Toulouse et dans d’autres communes, signalant une tendance inquiétante.
Les autorités locales mettent en garde contre la revente de cuivre volé, souvent dirigée vers des marchés à l’étranger. Selon des experts, les transactions de ce type sont surveillées de près. Chaque vente doit être accompagnée d’une pièce d’identité, et une traçabilité est assurée pour dissuader les acheteurs potentiels de s’engager dans des transactions douteuses.
Le phénomène du vol de cuivre s’est intensifié ces dernières années, en partie dû à l’augmentation des prix sur le marché. Un kilogramme de cuivre se vend actuellement autour de 7 euros, presque le double de son prix d’il y a dix ans. Ce contexte économique a entraîné une hausse des actes de vandalisme, poussant les gendarmes à intensifier leurs efforts pour lutter contre ce fléau.
Alors que la communauté locale cherche des solutions pour mieux protéger ses infrastructures, la police continue d’enquêter sur ce vol en particulier, espérant dissuader d’autres actes de délinquance similaires et rétablir un sentiment de sécurité parmi les résidents.